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Le Piton des Neiges
Le 8 août 2003

Le Cap des Anglais

Ce chemin de Haute Montagne est réputé pour être le plus dure de La Réunion. Ah Bon ?! Parfait empruntons ce parcours.
Pour faire le Piton des Neiges il faut se préparer à affronter la marche que l’on prétend la plus physique de l’île. Plusieurs voies d’accès sont envisageable pour arriver jusqu’au gîte. C’est donc depuis Helbourg que la randonnée a débuté.
C’est au bout de 3 heures de montée que l’arrive au refuge s’est constatée. Pendant cette ascension le chemin n’est que monte pour les 2 premières heures, c’est d’ailleurs la principale difficulté. Pour le reste du chemin, certains marcheurs parleront de faux plat, d’autres de montée. Mais tous diront que c’est assez déconcertant de voir l’abri paraissant à portée et de ne cesser marcher sans le voir s’approcher.

La nuit on peut choisir la toile de tente, mais il est très conseillé de réserver un lit au chalet. Cette partie de l’île est un lieu où les températures adorent aller en deçà de 0°C. Ça a d’ailleurs effectivement été le cas cette nuit étant donné que le lendemain, toute l’eau s’était solidifiée et chaque marcheur a pu signer son passage d’une remarquable chute grâce au verglas.

Le 9 août 2003

Ça caille !!

C’est au chant des réveils que l’ensemble des marcheurs a synchronisé leur émergence à … 3 H 30. Le ciel encore illuminé par les astres et marqué ponctuellement d’étoiles filantes ne nous laisse pas assez de lumière pour voir nos pas. Qu’importe, à peine le temps de se vêtir et d’avaler un morceau, il faut déjà partir et gravir les dernières centaines de minutes restantes. Si vous devez faire cette marche, surtout en hiver, pensez à emmener des gants, une écharpe un bonnet et des vêtements chauds, personnellement je ne referais pas la même bêtise. Les mains figées par le vent glacial et le nez décoré par sa goutte, le spectacle du lever a tout de même réussit à enlever ces contraintes de l’esprit. L’île se dévoile alors rapidement et c’est chaque espace, chaque ville qui s’illumine par cette boule de feu qui réchauffe la moindre parcelle du toit de l’Océan Indien. Les 3070 m de descente sont quand même plus rapidement foulés, mais ce n’est si facile. La pente des sentiers est telle qu’il faut parfois sauter l’obstacle ou pour d’autre le franchir avec les mains. Et bientôt le parking se présente et annonce à l’arrivée … un bon bain !

 

 

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