




|
Le Cap des Anglais
Ce chemin de Haute Montagne est réputé pour
être le plus dure de La Réunion. Ah Bon ?! Parfait
empruntons ce parcours.
Pour faire le Piton des Neiges il faut se préparer
à affronter la marche que l’on prétend
la plus physique de l’île. Plusieurs voies d’accès
sont envisageable pour arriver jusqu’au gîte.
C’est donc depuis Helbourg que la randonnée a
débuté.
C’est au bout de 3 heures de montée que l’arrive
au refuge s’est constatée. Pendant cette ascension
le chemin n’est que monte pour les 2 premières
heures, c’est d’ailleurs la principale difficulté.
Pour le reste du chemin, certains marcheurs parleront de faux
plat, d’autres de montée. Mais tous diront que
c’est assez déconcertant de voir l’abri
paraissant à portée et de ne cesser marcher
sans le voir s’approcher.
La nuit on peut choisir la toile de tente, mais il est très
conseillé de réserver un lit au chalet. Cette
partie de l’île est un lieu où les températures
adorent aller en deçà de 0°C. Ça
a d’ailleurs effectivement été le cas
cette nuit étant donné que le lendemain, toute
l’eau s’était solidifiée et chaque
marcheur a pu signer son passage d’une remarquable chute
grâce au verglas.
|


|
Ça caille !!
C’est au chant des réveils que l’ensemble
des marcheurs a synchronisé leur émergence à
… 3 H 30. Le ciel encore illuminé par les astres
et marqué ponctuellement d’étoiles filantes
ne nous laisse pas assez de lumière pour voir nos pas.
Qu’importe, à peine le temps de se vêtir
et d’avaler un morceau, il faut déjà partir
et gravir les dernières centaines de minutes restantes.
Si vous devez faire cette marche, surtout en hiver, pensez
à emmener des gants, une écharpe un bonnet et
des vêtements chauds, personnellement je ne referais
pas la même bêtise. Les mains figées par
le vent glacial et le nez décoré par sa goutte,
le spectacle du lever a tout de même réussit
à enlever ces contraintes de l’esprit. L’île
se dévoile alors rapidement et c’est chaque espace,
chaque ville qui s’illumine par cette boule de feu qui
réchauffe la moindre parcelle du toit de l’Océan
Indien. Les 3070 m de descente sont quand même plus
rapidement foulés, mais ce n’est si facile. La
pente des sentiers est telle qu’il faut parfois sauter
l’obstacle ou pour d’autre le franchir avec les
mains. Et bientôt le parking se présente et annonce
à l’arrivée … un bon bain ! |